AUTO
Assimilable à un Mazda Demio ou à un Mitsubishi Space Star, voire à une Honda Civic, la Liana n'est en réalité qu'une berline haute sur pattes dotée d'un espace intérieur et d'une garde au toit imposantes. La largeur aux coudes, les larges surfaces vitrées, la position de conduite qui donne l'impression de dominer la route, renforcent le sentiment de bien-être à bord.
Ces caractéristiques permettent aux passagers installés à l'arrière de voyager dans de bonnes conditions. Hélas, le coffre dont la capacité est obérée par la présence des passages de roues, ne facilite pas le rangement des bagages. La banquette arrière, fractionnable selon la formule 1/3-2/3, compense en partie cet inconvénient.
La boîte à gant verrouillable, le tiroir de rangement sous le siège passager, les poches aumônières et trois porte-gobelets, deux à l'avant et un à l'arrière, complètent le dispositif pratique.
En revanche, il est impossible de retirer les sièges ou de les faire glisser comme dans un véritable monospace compact.
Cette fonctionnalité limitée à sa plus simple expression positionne clairement la Liana dans la catégorie des breaks.
Au plan du style, Suzuki a choisi le triangle comme signe de ralliement. Les phares, la planche de bord reprennent cette forme géométrique.
Le traitement de l'habitacle n'est pas à la hauteur des espérances même si le velours qui recouvre les sièges vient contredire cette affirmation. Comme sur la Civic, la qualité des plastiques laisse à désirer.
Au plan équipements, Suzuki a consenti quelques efforts. ABS (sauf sur la 1,3 l GL), direction assistée, double airbags frontal, volant réglable en hauteur, ceintures à prétensionneurs, rétros réglables électriquement, quatre vitres électriques composent le menu de base.
Détail agaçant, la condamnation centralisée n'est pas à distance, les airbags latéraux et la climatisation ne sont disponibles qu'à partir du niveau GLX avec la motorisation 1,6 l.
Conçue sur une plate-forme inédite, la Liana est sans aucun doute la Suzuki la plus « fiable » en termes de comportement routier même si son amortissement est parfois sujet à des sautes d'humeur.
A l'instar de l'Ignis, elle est livrable en quatre roues motrices avec le 1,6 l. Le système retenu est le visco coupleur chargé de transmettre le couple aux roues arrière en cas de besoin.
Mais contrairement au Kangoo capable d'évoluer en milieu hostile, la Liana 4 WD (four wheel drive) ne tire bénéfice de l'intégrale que sur la pluie et sur les chemins de traverse.
La Liana en bref
- Longueur : 4,230 m.
- Largeur : 1,690 m.
- Hauteur : 1,545 m.
- Empattement : 2,480 m.
- Capacité réservoir : 50 l, coffre : 296 à 1 062 l.
- Suspension : Mac Pherson et ressort hélicoïdal.
- Freins : disques ventilés à l'avant, tambours à l'arrière.
- Motorisations et performances : 1,3 l 90 cv (6) à 5 750 t/m, 116 Nm à 4 750 t/m, 165 km/h - 1,6 l 103 cv (7) à 5 500 t/m, 144 NM à 4 000 t/m, 170 km/h (2 roues motrices), 160 km/h 4 roues motrices.
- Consommation moyenne : 6,7 l (1,3 l), 7,1 l (1,6 l), 7,3 l (1,6 4X4).
LES PRIX
- 1,3 l GL : 11 723 euros, GL Plus (avec ABS) : 12 180 euros ;
- 1,6 l GLX (avec ABS, jantes alu, airbags latéraux) : 13 705 euros ;
- 1,6 l GLX 4X4 (idem) : 15 230 eruos ;
- 1,6 l GLX 4X4 (avec climatisation) : 16 297 euros.
- Options : peinture métallisée : 290 euros, climatisation : 1 067 euros.
POUR
Prix (1,3 l), affichage digital, confort de sièges ; largeur aux coudes, hauteur sous pavillon.
CONTRE
Consommations, manque de couple en bas, mécanique bruyante, absence de condamnation à distance, finition, version 4X4 peu efficace.
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