> Vos malades ont lu
COSMOPOLITAN
Mars
456. C'EST le nombre moyen d'épisodes de règles qu'une femmes connaît entre l'âge de 12 et 50 ans. Imaginez le drame, pour toutes celles qui souffrent d'un syndrome prémenstruel. « Cosmopolitan » donne des conseils pratiques pour soulager les 20 à 40 % de femmes qui éprouvent un inconfort physique ou psychologique et les 5 à 10 % qui ont des troubles plus sévères. Bien sûr, certains médicaments sont utiles (antalgiques, antispasmodiques, AINS, traitement hormonal), mais, assure le magazine, « le plus souvent, il est possible d'apaiser les symptômes sans médicament, en adaptant son hygiène de vie ».
Sautes d'humeur ou irritabilité seront vaincues en limitant le stress, les excitants, en évitant les contraintes, les déplacements non obligatoires ou les démarches difficiles. Relaxation et yoga permettront d'évacuer la tension nerveuse. Bannir l'excès de repos et privilégier l'exercice modéré et régulier. Contre la prise de poids et les jambes lourdes, une réduction des boissons au cours de la journée pourra être associée au port de bas de contention en plus des veinotoniques. L'achat d'un soutien-gorge spécial évitera la gêne que provoquent des seins gonflés et sensibles en fin de cycle. Enfin, le recours à une alimentation fractionnée, ni trop sucrée ni trop salée, complétée par de l'huile d'onagre et des vitamines (E, B6) et du magnésium, aidera à passer le cap difficile.
PHOSPHORE
Février-mars
Médecins de demain
LA REVUE « Phosphore » propose aux étudiants qui rêvent un jour de « soigner et de sauver » un guide des métiers dans lesquels ils pourront assouvir leur passion. Attention, prévient le magazine, « la compassion ne suffit pas. La compétence est de mise ». Outre des qualités d'écoute, de patience, il faut beaucoup de rigueur. Au menu, des études longues et difficiles, des horaires tordus, des nuits blanches, beaucoup de stress, mais au bout, « de grandes joies ». A côté de chirurgien-dentiste, diététicien, infirmier, kinésithérapeute, opticiens-lunetier, ostéopathe, pharmacien en officine, podologue ou encore sage-femme, anesthésiste-réanimateur, gynécologue, généraliste et ORL apparaissent comme des métiers d'avenir. Les salaires de début de carrière cumulent le maximum de symboles attribués dans ce guide (3, soit plus de 2 300 euros) et le recrutement y est le plus important. Contrepartie de cette bonne santé apparente, les difficultés de recrutement. Les 8 000 anesthésistes-réanimateurs en activité « peinent à trouver des jeunes qualifiés pour venir grossir leurs rangs ». En cause, l'exigence toujours plus grande de disponibilité (gardes) et le risque de plaintes. Même chose pour la gynécologie, qui n'attire plus les vocations. Le généraliste est peut-être mieux loti, mais la « population vieillit et les départs à la retraite, vers 2006-2010, ne seront pas compensés par le flux des étudiants actuellement en formation ». Si le salaire en début d'exercice des ORL apparaît plus faible (2 symboles au lieu de 3, soit 1 500 à 2 300 euros), leur avenir semble plus ouvert. « Les 2 875 ORL français en activité ont du pain sur la planche » et le titre de chirurgien qui leur a été toujours refusé pourrait leur être bientôt attribué.
MARIE CLAIRE
Mars
Halte à la dictature du cocktail
CINQ MILLIONS de femmes boivent en excès en France et 1,5 million d'entre elles sont alcoolodépendantes. « L'alcool, on l'a plutôt chic et distingué, on ne s'alcoolise pas au coin d'un zinc ou recluse dans sa cuisine », peut-on lire dans « Marie Claire ». Petits verres au déjeuner, pots au bureau, « à trop aimer la convivialité, on finit par glisser sur la pente de la dépendance ». Alors comment faire face à ce « qui s'apparente à une dictature du cocktail ?» questionne le magazine. Pour que l'alcool reste un plaisir gourmet, il faut savoir réinventer sa façon de boire. Premier conseil : halte aux verres réflexes qu'on accepte pour ne pas vexer ni se démarquer ou être taxée de rabat-joie. Accordez-vous le droit de décliner l'offre d'alcool si l'envie n'est pas là. Deuxième conseil : préférez les élixirs sans bulles. Hélas, contrairement aux idées reçues, le champagne augmente l'ivresse et l'alcoolémie du fait de sa richesse en gaz carbonique qui accélère l'absorption d'alcool. Troisième conseil : posez régulièrement votre verre, car on boit plus vite en gardant son verre à la main. A table, gardez votre verre rempli en surveillant les serveurs très pro qui réajustent sans cesse le niveau de vin. Ne pas hésiter à alterner avec de l'eau. Enfin, en cas de besoin, les consultations en alcoologie permettent des prises en charge en ambulatoire, en toute discrétion.
MADAME FIGARO
28 février
La mort expliquée aux enfants
Gare au non-dit ! Tous les enfants écartés de la mort d'un proche s'en remettent difficilement. Zapper la mort ou l'édulcorer sous prétexte de protéger l'enfant est une erreur. « Madame Figaro », à l'occasion de la sortie du film « Malabar Princess », fait le point avec des psychologues sur la manière d'expliquer la mort aux enfants. Exemple : si vous dites à un enfant « Papa s'est endormi » ou « Maman est partie pour un long voyage », il vivra dans l'espoir fou de revoir le défunt et ne pourra jamais faire son deuil. Mieux vaut leur « parler vrai » et les déculpabiliser rapidement. Certaines associations, comme Vivre son deuil, aident les petits, à partir de 4 ans, à exprimer leur chagrin en dehors de la maison. Ils apprennent à canaliser et à partager leurs émotions, à travers des jeux : dessiner un masque de tristesse, réaliser une boîte à souvenir, jouer au mort ou au jeu de la momie.
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