« Dans la maladie de Parkinson, il existe une surcharge en fer au niveau de la substance noire et un dysfonctionnement mitochondrial. Cette mitochondriopathie conduit à une détresse énergétique et un excès de stress oxydant. Cet excès de stress oxydant, oxyde notamment le fer mitochondrial qui devient libre et hautement toxique en induisant la mort neuronale. Ce fer oxydé devient également inutilisable pour le métabolisme énergétique, ce qui aggrave le déficit énergétique. Or ce dernier stimule l’importation cellulaire et mitochondriale de fer qui conduit à un véritable cercle vicieux d’aggravation du stress oxydant et de la mort neuronale dépendante du fer. Les neurones dopaminergiques sont particulièrement sensibles à l’accumulation de fer et au stress oxydant de par la dopamine qui en s’auto-oxydant, aggrave le stress oxydant. De plus, les neurones ont une activité énergétique très élevée en raison de leur activité de pace making. Enfin, il existe une pauvreté en défense locale antioxydante » explique David Devos.
Surcharge en fer et maladies neurologiques Abonné
Publié le 30/06/2014
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Source : Bilan spécialistes
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