La question de la fin de vie «n'appartient pas aux médecins», estime le professeur Didier Sicard, chargé en début de semaine par François Hollande d'une mission de réflexion sur ce sujet. Dans un entretien au Monde daté de jeudi, l’ancien président du comité d’Ethique s’explique sur la façon dont il conçoit cette mission: «Je suis médecin, mais je plaide pour que le débat soit plus sociétal que médical. Il faut aller à la rencontre de ceux qui ne parlent jamais, et non reconstituer un puzzle avec ceux que l'on connaît déjà.» S’il admet que sa nouvelle tâche «est une mission presque impossible parce qu'elle est au coeur d'un affrontement de cultures qui, sous des apparences feutrées, est d'une extrême violence», le Pr Sicard se montre très ouvert sur l’issue de celle-ci. A propos de la loi Leonetti de 2005, il estime que «c’est une grande loi : doit-elle être adaptée, je n'en suis pas sûr, et ce n'est pas à moi de le dire... Il y aura peut-être nécessité de modifier un ou deux articles, mais pour cela, il faut d'abord recueillir l'avis des Français,» souligne-t-il, ajoutant que «certains jours, je trouve inacceptable que quelqu'un disant souhaiter en finir n'obtienne pas de réponse.»
Sur la fin de vie, Didier Sicard démarre sa mission sans a priori
Publié le 18/07/2012
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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