Afin de lutter contre les suicides au Japon, le ministère de la Santé, du Travail et du Bien-Etre de Tokyo vient de mettre en place un groupe d'étude de 18 membres, comprenant des psychiatres, des architectes, des psychologues et des universitaires. L'année dernière, 31 957 Nippons ont mis fin à leurs jours, sept sur dix étant des hommes souvent âgés de 50 à 60 ans. La cause principale en est la maladie et la deuxième motivation tient à des problèmes économiques, tels que la perte d'un emploi ou un endettement excessif.
Les experts nommés par le gouvernement doivent interroger les familles des suicidés, leurs collègues et la police. Avec les données collectées, ils mettront au point un rapport qui devrait recommander l'embauche d'assistants sociaux et de conseillers par les entreprises, de manière à aider les salariés « trop stressés ».
L'enquête, d'une durée de trois ans, servira, également, à formuler des mesures précises en matière de prévention.
Avec 26 hommes et 12 femmes sur 100 000, le taux de suicide au Japon est plus élevé qu'en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et aux Etats-Unis. En revanche, dans ce décompte morbide, les hommes autrichiens, finlandais et français sont plus nombreux à mettre fin à leurs jours . C'est la Lituanie qui arrive en tête, avec 74 victimes pour cent mille habitants.
Suicides japonais : médecins et architectes à la rescousse
Publié le 05/09/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6961
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