La série de suicides dans l’industrie automobile souligne la problématique du stress au travail. En 2003, 13000 suicides ont été recensés et on estime qu’un tiers de la population est ou sera touché par un trouble psychologique. Donc une partie non négligeable de la population active. « Le travail a de moins en moins tendance à avoir une vertu régulatrice sur les troubles mentaux » remarque le Dr François Crespo (Chambéry). Il explique que le manque de soutien hiérarchique est déterminant dans le passage à l’acte. « 80 % des salariés font confiance à leur chef direct et non à leur médecin traitant » ajoute-t-il. Lorsque le drame est survenu, il faut réunir une cellule de crise avec l’encadrant direct pour établir un plan de communication dans le but de rassurer, expliquer et soutenir sans théâtralisation. Le suicide peut être contagieux et il est utile de repérer les signes d’alerte tels que le repli, l’absentéisme ou la baisse de qualité du travail. L’échelle de Beck en 13 items permet d’apprécier globalement l’état psychique, la relation au travail et aux autres. Le management développe le concept de « leaders serviteurs » au service des autres pour prévenir le risque psycho-social. « Il renforce et informe, il a des valeurs et les applique » indique le Dr Crespo. « Aux Etats-Unis, une étude faite en 2003 montrent que malgré des efforts, ils rencontrent des difficultés ».
Suicides en entreprise
Publié le 13/02/2009
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Source : Le Généraliste: 2477
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