Après le suicide d'un généraliste mosellan qui a mis fin à ses jours peu de temps après avoir été condamné à trois mois d'interdiction d'exercice par le section des assurances sociales du Conseil national de l'Ordre, saisi par la Sécurité sociale, la Caisse nationale d'assurance-maladie tient à préciser que la sanction infligée à ce praticien a été prise « sur la base de faits incontestables » et « par des personnes dont la déontologie ne peut être mise en cause ».
La CNAM réagit ainsi vivement aux déclarations de la Confédération des syndicats médicaux de Lorraine qui avait dénoncé la sanction infligée au généraliste disparu, demandé aux conseillers ordinaux siégeant dans les sections des assurances sociales de démissionner et mis en cause l'assurance-maladie à l'origine des poursuites.
La CNAM affirme que c'est « sur la base d'anomalies répétées de prescriptions mettant en danger la sécurité sanitaire » des patients qu'elle avait saisi la section des assurances sociales de l'Ordre des médecins.
Le anomalies constatées portaient, a-t-on indiqué de source syndicale, sur les posologie et les durées de prescription d'anxiolytiques.
La CNAM déplore aussi que certaines organisations de médecins aient très vivement réagi après le suicide de ce généraliste. « La mort d'un homme doit d'abord susciter le respect de ceux qui lui survivent », écrit la CNAM.
Suicide d'un généraliste : la CNAM réagit
Publié le 16/12/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7032
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