LE STOCKAGE à grande profondeur du gaz carbonique (CO2) émis par les industries intéresse de plus en plus la communauté internationale, comme une des solutions pour combattre le réchauffement climatique. Le Bureau de recherches géologiques et minières (Brgm), qui participe à une dizaine de programmes de recherche internationaux sur le sujet, souhaite expérimenter grandeur nature un site en France. Il propose pour ce faire le grand bassin parisien. On y trouve en effet des couches géologiques susceptibles de piéger le CO2 (qui passe de l'état gazeux à un état dense à 800 m de profondeur) : les carbonates du Dogger (1 400 à 2 200 m de profondeur) et les grès du Trias (1 500 à 3 000 m).
Les industries françaises (centrales thermiques, raffineries, aciéries, cimenteries...) émettent chaque année 160 millions de tonnes de CO2 (40 % du total des émissions françaises). Ce CO2 « industrie » est suffisamment dense pour être capté en sortie d'usine, séparé et compressé pour être injecté dans le sous-sol en profondeur. A terme, ce sont plusieurs centaines d'années d'émissions françaises de CO2 qui pourraient ainsi être stockées.
Pour lutter contre l'effet de serre
Stocker le CO2 dans le bassin parisien
Publié le 19/04/2004
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7523
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