Parkinson. Supprimer les troubles de la motricité de la maladie de Parkinson grâce à un stimulateur médullaire, c’est possible…chez la souris. Des chercheurs de l’Université de Duke (Etats-Unis) viennent de publier leurs résultats spectaculaires dans Science et la nouvelle à aussitôt fait le tour du monde. D’abord parce qu’il s’agit d’une méthode beaucoup plus simple que la stimulation profonde qui est utilisée avec succès en France depuis une quinzaine d’année. Ensuite parce que contrairement à cette dernière qui exclut plus de deux patients sur trois et n’est pas dénuée de risque (une évaluation rigoureuse du risque suicidaire est notamment effectuée), la stimulation médullaire pourrait avoir des indications plus larges et, si l’on se fie aux résultats obtenus dans la douleur, pourrait être très bien tolérée. Enfin, la stimulation médullaire représente une élégante révolution conceptuelle puisque l’on ne cherche plus à agir au cœur du cerveau mais dans les interactions entre ce dernier et le corps. L’idée du Pr Miguel Nicolelis étant de réduire les oscillations de basse fréquentes observées dans la maladie de Parkinson. Il faut maintenant que les essais chez le primate confirment ces résultats avant de passer à l’homme.
Stimulateur de moelle
Publié le 27/03/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés

Crédit photo : ©PRIMAL/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Généraliste: 2483
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature