Parmi les mesures susceptibles de résoudre la problématique des déserts médicaux, l’ANEMF demande de diversifier les terrains de stage ouverts au deuxième cycle, notamment en ambulatoire, « pour donner envie aux jeunes diplômés de s’installer en libéral, quelle que soit la spécialité ».
Elle rappelle la promesse du ministère de la Santé d’augmenter le nombre de maîtres de stage de 5 300 à 7 000 pour fin 2012, mais aussi de permettre l’accès des étudiants à de nouveaux terrains de stages (aménagement des enseignements, transports et logement…). Finies les promesses, les carabins attendent désormais des actes.
L’ANEMF souhaite enfin rendre le contrat d’engagement de service public (CESP) plus attractif. Pour l’heure, « la principale mesure incitative financière à l’installation en zone médicale sous-dense n’a pas rencontré le succès escompté auprès des étudiants en médecine », souligne l’association. L’ANEMF fera des propositions d’ici à la fin du mois.
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