Des chercheurs de l'université de McMaster (Hamilton, Canada) annoncent qu'ils vont mettre en place un programme de recherche vaccinal contre le coronavirus à l'origine du SRAS. Pour cela, ils ont, dans un premier temps, mis au point un vaccin en insérant au sein du génome d'un adénovirus, de gène d'une protéine nucléaire du coronavirus. Le choix de l'adénovirus comme vecteur a été dicté par son tropisme particulier pour les cellules de la muqueuse respiratoire. En outre, les vaccins à adénovirus permettent d'obtenir une réponse anticorps et ainsi qu'une protection médiée par les lymphocytes. Les essais sur des modèles animaux devraient débuter dans les semaines à venir.
Selon les chercheurs du Macklay Memorial Hospital de Taipei, un gène (HLA B26) présent dans les populations du sud de la Chine et d'Asie du Sud-Est, pourrait favoriser la propagation du SRAS.
Le gène HLA B46
Le Dr Marie Lin a en effet découvert au cours d'une étude menée en mai et juin à Taiwan que sur 37 malades du SRAS, ce gène était présent chez 14 patients. Chez les 101 travailleurs hospitaliers non infectés et les 190 habitants de l'île sans lien de parenté avec les personnes infectées, ce gène est également présent mais dans une proportion bien moindre.
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