Il s'agit de personnes âgées (de 79 à 86 ans) qui avaient été admises à l'hôpital pour des problèmes d'infections pulmonaires. La révélation de ces cas par un porte-parole hospitalier suscite la crainte d'un retour de la maladie. En effet, ces hospitalisations font suite à une série d'alertes qui durent depuis deux semaines. En outre, l'OMS considère que cette maladie pourrait revenir avec l'hiver dans l'hémisphère Nord.
Dans ce contexte, le Dr Yuen Kwon-yueng a déclaré que, « au vu d'un travail de chercheurs américains qui semblerait indiquer que la ribavirine n'est pas efficace contre les virus et en raison du rétablissement de la plupart des patients chinois traités exclusivement par paracétamol et repos, il est nécessaire de mettre en place des essais cliniques ribavirine contre placebo afin d'établir des recommandations thérapeutiques étayées ».
Par ailleurs, des scientifiques japonais affirment avoir mis au point un test diagnostic rapide (moins d'une heure) à partir d'échantillons de sang ou de salive. Doté d'une sensibilité de 80 %, ce test est actuellement à l'essai au Vietnam, en France et à Hong Kong. Il est le fruit d'une collaboration entre l'Institut national des maladies infectieuses (secteur public) et d'une société privée, Eiken Chemical Co. Ltd.
Recherche d'un vaccin
Enfin, les Laboratoires Aventis ont conclu le 26 septembre un accord avec le NIAID américain (institut national des maladies allergiques et infectieuses), qui fait partie du NIH, pour la recherche et le développement d'un vaccin viral inactivé contre le coronavirus à l'origine du SRAS. Aventis Pasteur, l'entité vaccins humains d'Aventis, développera un candidat vaccin à partir de souches de coronavirus inactivées. Ce programme de recherche qui bénéficie d'une subvention publique américaine de l'ordre de 7 à 9 millions de dollars se déroulera à Lyon au sein du site français de recherche et de développement.
Hong Kong se sépare de ses chiens et chats
Le gouvernement de Hong Kong veut interdire la présence des chiens et chats dans les immeubles publics à loyer modéré, où vivent environ un tiers des sept millions d'habitants. En théorie, aucun animal domestique ne doit être toléré dans ces lieux d'habitation ; mais, jusqu'à présent, cette mesure n'avait jamais été suivie d'effet. L'interdiction s'inscrit dans le cadre des mesures d'hygiène générale préconisées par les autorités de santé dès la fin du mois de mai 2003. L'annonce de la mesure a provoqué un tollé dans la population et n'a été, dans un premier temps, que modestement appliquée : seulement 34 chiens et 17 chats ont été euthanasiés par leurs maîtres. Néanmoins, le nombre de chiens errants ou abandonnés a nettement augmenté : de 750 en février, il est passé à 1 327 au mois de juillet. Pour que l'interdiction soit mieux suivie, le gouvernement l'a limitée aux chiens de plus de 20 kg et les sanctions pour les contrevenants devraient être plus sévères.
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