Si l'épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) resurgit, ses effets seront « moins sévères » grâce aux précautions prises et à l'expérience acquise, estime l'OMS.
L'Organisation mondiale de la santé cite cinq raisons d'être « optimiste » sur les chances de maîtriser rapidement une résurgence de la maladie. Premièrement, les systèmes de santé « ont démontré qu'ils étaient capables de passer rapidement en phase d'alerte maximale » et les principaux foyers de l'infection comme Hong Kong et Singapour vont maintenir des mesures de précaution jusqu'à la fin de l'année au moins. Deuxièmement, « le monde sait désormais ce qu'il faut faire » et les mesures à prendre (détection des symptômes, isolement, désinfection) sont simples.
Troisième motif d'espoir : des recherches intensives sont menées pour mieux connaître le virus et mettre au point un test de diagnostic rapide et fiable.
Quatrième raison : l'OMS a décidé de renforcer ses capacités à réagir à une épidémie de ce type.
Enfin, « le SRAS a souligné la nécessité de signaler immédiatement et complètement les cas de toute maladie qui pourrait se propager dans le reste du monde ». « Il semble peu probable qu'un pays cherchera à dissimuler des cas » si une nouvelle alerte se déclare.
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