Entre 1 000 et 1 500 personnes meurent chaque année subitement au cours d'un entraînement sportif ou d'une compétition, selon une communication présentée lors de la séance hebdomadaire de l'Académie nationale de médecine. « Ce chiffre global est étonnamment bas si on le confronte aux 40 000 morts subites annuelles tout venant, chiffre classiquement admis en France et il fait évoquer par simple comparaison le rôle protecteur de l'entraînement physique » souligne le cardiologue du sport Richard Brion. Pourtant, lorsqu'elle survient chez un sportif de haut niveau, la mort subite est fortement médiatisée. Ce fut le cas par exemple du footballeur camerounais Marc-Vivien Foé, décédé à 28 ans, en demi-finale de la Coupe des confédérations, en 2003 à Lyon. Dans 90 % des cas, il s'agit de la complication de pathologies cardiovasculaires, dans 5 % des cas les décès sont liés à d'autres pathologies comme un asthme grave et dans 5 % des cas la cause de la mort reste indéterminée. Selon le Dr Brion, la mort subite des jeunes sportifs avant l'âge de 30-35 ans est un événement très peu fréquent, probablement de l'ordre de quelques dizaines de cas annuels en France. Les causes cardiaques les plus fréquentes chez les sportifs jeunes sont les cardiomyopathies. Chez les plus âgés, la maladie coronaire est la cause essentielle de décès.
Sport et mort subite : 1 000 à 1 500 décès par an en France
Publié le 07/10/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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