Shutter Island. En 1954, le marshal Teddy Daniels (Leonardo DiCaprio) et son co-équipier débarquent à Shutter Island, une île sauvage battue par les vents. On les mène vers le bâtiment principal, une immense forteresse transformée en hôpital psychiatrique, dont la plupart des pensionnaires sont de dangereux criminels psychopathes. Une patiente, internée pour avoir noyé ses trois enfants, s’est évadée… Les deux hommes commencent leur enquête, effrayés par ce qu’ils découvrent, car médecins et infirmiers se révèlent très vite aussi inquiétants que les malades…
C’est une règle élémentaire : on ne raconte pas la fin d’un film. Mais quand un cinéaste adapte un best seller, les spectateurs sont forcément divisés en deux catégories : ceux qui ont lu le livre et les autres. Disons d’emblée que ceux qui n’ont pas lu Shutter Island (de Dennis Lehane, également auteur de Mystic river, adapté en 2003 par Clint Eastwood) seront fascinés par ce polar psychologique mâtiné de fantastique, où l’on est comme happé dans une spirale infernale. Les autres prendront un plaisir différent, celui du cuisinier qui connaît la recette du plat qu’on lui sert et analyse la subtile façon dont on a mélangé les saveurs. Dès l’ouverture, Scorsese installe une ambiance aussi angoissante que celle du premier face à face entre Jodie Foster et Anthony Hopkins dans Le Silence des agneaux. On n’en sort plus, jusqu’au dénouement… qui vous donne envie de revoir le film pour savourer une deuxième fois l’agencement diabolique de ses rebondissements. Un Scorsese passionnant et magistral !
Avec Leonardo DiCaprio, Ben Kingsley, Mark Ruffalo.
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