L'Etat, le département de la Seine, la Fédération des associations de soins et services à domicile de Paris et chaque organisation prestataire habilitée à l'aide sociale légale viennent de signer une convention visant à améliorer et diversifier les prestations proposées aux Parisiens âgés vivant chez eux. Cet accord, porteur d'actions innovantes, s'inscrit dans le cadre de la mise en place de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA).
Concrètement, les associations devront être en mesure d'assurer leurs activités 24 h sur 24 et
7 jours sur 7. Des ergothérapeutes, spécialistes de l'aménagement du domicile, conseilleront les personnes en perte d'autonomie et leur famille. Enfin, un programme de formation et de qualification des intervenants est engagé,
avec le concours de psychologues. L'objectif est que 30 % des aidants soient titulaires du diplôme d'auxiliaire de vie sociale au bout de trois ans et 100 % en dix ans.
En ce qui concerne l'APA proprement dite, associée à la réalisation d'un plan afin de financer une aide ménagère, une télé-alarme et l'amélioration du logement (ou tout autre besoin), son montant varie de 437,26 euros à 1 066,94 euros. Lorsque l'allocataire est hébergé en établissement, la prestation sert à supporter le coût de la prise en charge de la dépendance dans la structure d'accueil.
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