À L’ÉVIDENCE, Renault n’a pas voulu mélanger les genres. D’où le nouveau nom de baptême. Si elle n’appartient pas stricto sensu à la famille Mégane, la Fluence, assemblée à Bursa (Turquie), s’en inspire, puisqu’elle emprunte à cette dernière son train avant (Mégane 2) et quelques autres éléments. Mais là s’arrêtent les comparaisons. Le train arrière est en effet d’origine Nissan et la planche de bord un copier-coller de celle du Scenic.
Une voiture low cost, la Fluence ? Renault oppose un démenti formel. « Fluence est un modèle à part entière permettant de voyager surclassé. » Admirons la nuance. De par ses dimensions, Fluence se rapproche davantage d’une Laguna que d’une Mégane. Mais sur le bitume, elle n’arrive pas tout à fait à la cheville de ses deux surs.
Cinq personnes peuvent voyager à l’aise et profiter au passage du vaste coffre et/ou de la banquette arrière fractionnable. Le tout dans des conditions de confort honnêtes. Grandes roues, amortisseurs souples, boîte de vitesse tirant un peu long. On retrouve pourtant là certains traits de comportement des voitures dites bon marché. Cela dit, une Fluence badgée Privilège, donc bien équipée, n’est en rien comparable à une Sandero ou à une Logan.
Sans être ébouriffant, le style extérieur reste contemporain. À l’intérieur, la planche de bord, au milieu de laquelle trône un écran accueillant le système de navigation, confirme cette tendance.
Essentiellement destinée aux marchés émergents, friands de véhicules tricorps, Fluence sera disponible en France uniquement en Diesel. Renault a hésité avant de la lancer dans l’hexagone. La stratégie mondialiste a finalement prévalu. Pour le plus grand bonheur de ceux qui veulent rouler en toute simplicité. Sans trop se soucier des performances.
Courant 2010, Fluence sera déclinée en version Sport Way customisée et, début 2011, avec le dCi FAP 110 CV couplé à une boîte double embrayage.
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