Depuis quelques mois, l’AP-HP a mis en place une filière de soins pour les patients étrangers fortunés. Une bonne affaire selon son directeur général, Martin Hirsch, qui se réjouit des tarifs appliqués à cette patientèle particulière, supérieurs de 30% à ceux de la Sécurité sociale.
Au mois de mai, l’hôpital public Ambroise Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a ainsi mis à disposition d’un émir du Golfe 9 chambres pendant plusieurs jours. Une « privatisation » de l’hôpital public qui n’a pas manqué de choquer...
« Qu'est-ce qui choque ? Des assurés sociaux ont-ils subi des délais plus longs pour être soignés ? Non. Cela n'a pas été fait au détriment de malades français » s’est défendu le patron de l’AP-HP, interrogé par le JDD.
L’hôpital public est-il dans son rôle en accordant un traitement de faveur aux patients fortunés ? Cela peut-il se faire sans pénaliser les soins aux autres malades ? Est-ce un bon moyen de renflouer les caisses de l’AP-HP ? Faut-il strictement réserver cette approche aux prestations d’hôtelleries ?
À vous de débattre...
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