Pouvoir parler de sexualité avec son malade demande beaucoup de recul au médecin . Il doit être persuadé
qu'il soigne un malade et non une maladie et que prendre en compte la qualité de vie et le retentissement
de la pathologie sur cette dernière sont deux aspects incontournables de la consultation. Le fait d'avoir une vie affective, amicale, amoureuse et sexuelle est essentiel, ce qui ne suppose pas pour autant de l'évaluer selon des normes ! Le clinicien doit aussi avoir réfléchi à ses propres défenses, aux freins qu'il met à parler de ce sujet, à ses fantasmes et à ses a priori (par exemple, sur la sexualité chez les personnes âgées) : il est toujours ardu de ne pas projeter sa propre gêne sur son patient.
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