Depuis l’abdominoplastie qu’elle avait souhaitée après deux grossesses, Anne, Lyonnaise de 31 ans, se plaignait de douleurs abdominales. Son médecin les attribue aux « suites opératoires ». Mais vendredi dernier, six mois après l’opération, alors qu’elle a une « bonne crise de toux », comme elle l’a raconté à la presse, elle a « l’impression qu’on (lui) déchire le ventre » et elle découvre « une tête en inox qui sort de son nombril ». « À force d’insistance », dit-elle encore, elle obtient finalement du chirurgien qu’il procède, lundi, à une opération pour retirer la pince.
Aujourd’hui, la jeune femme envisage de porter plainte. « Ce qui l’a le plus profondément heurtée, explique son avocat, c’est l’indifférence avec laquelle sa souffrance a été traitée » alors qu’elle « attendait un peu de compassion ». « Elle estime, souligne Me Jean Sannier, que ce médecin a des comptes à rendre et entend le poursuivre au pénal, mais si le comportement venait à être modifié, il n’est pas certain qu’elle reste sur ce positionnement. » Car « il n’y a pas eu d’excuse, d’explication ou d’humanité pour dire "je partage votre inquiétude" ».
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