« Suite aux articles publiés dans la presse concernant la comparution du Dr Christian Spitz, pédiatre, devant le conseil régional des médecins d'Ile-de-France », le conseil départemental de Paris tient à rappeler, « une nouvelle fois, qu'il encourage les nombreux praticiens qui se trouvent dans la situation de devoir signaler des maltraitances à enfants, comme il est de leur devoir légal et déontologique, de le faire ».
Or, relève l'instance ordinale de la Seine, les certificats médicaux de signalement, « dans leur rédaction et leur destination, sont souvent entachés d'erreurs par méconnaissance de la procédure ». Il insiste sur le fait que « ces signalements sont destinés exclusivement au procureur de la République et jamais, ni au juge des enfants, ni surtout aux avocats, ni au juge des affaires familiales ». Dans l'affaire Spitz (« le Quotidien » du 21 septembre), le juge des affaires familiales a été averti par le pédiatre parisien, qui a eu à s'expliquer devant la section disciplinaire de l'Ordre d'Ile-de-France, le 18 septembre, à la suite de la plainte du père de l'enfant qu'il avait signalé au procureur comme ayant été victime de sévices sexuels dans sa famille. Le conseil départemental ne s'est pas associé à la plainte en question.
Dans tous les cas, l'Ordre de Paris recommande aux médecins concernés de s'adresser à lui « afin de ne pas commettre d'impair juridique ».
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