Le gouvernement sud-africain est l'objet d'appels de plus en plus pressants pour rendre public un rapport médical qui confirme que le SIDA est la première cause de mortalité dans le pays, contredisant un postulat encore soutenu récemment par le président Thabo Mbeki.
Des églises, syndicats et ONG, en une alliance rappelant l'union sacrée de la lutte contre l'apartheid, ont exhorté le gouvernement à rendre public au plus vite ce rapport et dénoncé « certaines tendances au sein du gouvernement à nier la terrible ampleur » de la maladie.
Selon le rapport du Conseil de la recherche médicale (MRC), haute instance médicale du pays, l'infection à VIH, qui touche un Sud-Africain sur neuf (4,7 millions), est à l'origine de 40 % des décès de la tranche d'âge 15-49 ans. Le MRC prédit que, faute de traitements et de prévention efficaces, la pandémie pourrait faire six millions de morts d'ici à 2010.
La publication du rapport a été retardée à la demande d'une unité interministérielle (Santé, Intérieur, Institut de statistiques, où siège le MRC), qui regrette de n'avoir pas pu « assembler et interpréter » les données du MRC, avant des fuites dans la presse. « Il faut que le rapport soit préalablement présenté aux politiques comme prévu avant de le publier », a plaidé une directrice du programme SIDA au ministère de la Santé, le Dr Nono Simelele.
SIDA en Afrique du Sud : polémique autour d'un rapport
Publié le 26/09/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6976
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