Pour la première fois, Sham franchit le cap des 300 millions de chiffres d’affaires. Mais c’est moins la responsabilité civile médicale que les opérations de diversification entreprises notamment en direction des personnes qui expliquent cette progression. Sur le cœur de métier de SHAM, on note même un recul de 3 %. Il s’explique par le renforcement de la concurrence, l’absence d’augmentation des tarifs pour la troisième année consécutive, la personnalisation des primes et l’arrivée de nouveaux entrants. « C’est un marché cyclique, explique Dominique Godet, directeur général de la Sham à Décision Santé. On se rappelle la grave crise au début des années 2000 qui s’était soldée par la sortie brutale des assureurs anglo-saxons. On voit revenir des assureurs exotiques qui entrent dans ce marché en cassant les prix. » Pour le premier assureur du marché, il s’agit de conserver un prix qui soit au niveau de l’équilibre technique. D’où le départ accepté d’une vingtaine d’établissements. Pour autant et en dépit de fortes tensions sur les coûts, les directeurs d’hôpitaux ont de la mémoire. La concurrence devrait s’atténuer dans les prochains mois.
En ce qui concerne les sinistres, la facture reprend cette année sa tendance inflationniste avec une charge qui dépasse les 225 millions. L’indice de fréquence des réclamations continue sa progression avec une hausse de 4 % en 2012. Enfin, Sham sur 4 ans a investi un montant de 50 millions d’euros dans les emprunts obligataires du groupement des CHU.
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