Dans la dernière édition de « Nature » est annoncé le séquençage complet de S. enterica sous-espèce I, sérotype typhimurium. Cette bactérie est une cause majeure et en augmentation, au niveau mondial, des gastro-entérites humaines.
Ce germe est également utilisé en laboratoire chez l'animal pour créer un modèle murin de fièvre typhoïde.
La distribution des gènes homologues a été déterminée par comparaison de génomes antérieurement décryptés de Salmonelle enterica paratyphi A et Klebsiella pneumoniae.
Les 352 gènes homologues aux trois types de germes, qui contiennent la plupart des pathogènes des mammifères et des oiseaux, sont utiles pour l'étude de l'épidémiologie, la spécificité de l'hôte et la pathogénie.
Or il se trouve que la plupart des gènes homologues étaient antérieurement inconnus. Et surtout, que 50 d'entre eux peuvent représenter les cibles pour des traitements ou des vaccins, car ils s'exportent dans la périplasme (milieu dans lequel est situé le matériel génétique de la cellule procaryote).
Michael McClellnd et coll. « Nature », vol. 413, 25 octobre 2001, PP. 852-6.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature