Les statines pourraient avoir un effet thérapeutique sur de nombreuses maladies auto-immunes, telles que la sclérose en plaque (SEP), la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type 1 et le rejet de greffe après transplantation d'organe. En matière de SEP, des résultats encourageants sont rapportés cette semaine dans la revue américaine « Neurology ». Des chercheurs allemands et autrichiens ont étudié, in vitro, l'évolution de plusieurs molécules du système immunitaire impliquées dans l'évolutivité de la SEP, après administration de statines, seules ou en combinaison avec l'interféron bêta. Les travaux ont porté sur les prélèvements sanguins de 75 patients et de 25 sujets en bonne santé. Ces échantillons ont été mis en contact avec la lovastatine, la simvastatine, la mévastatine et l'interféron-bêta, de façon isolée et combinée. « Les modifications favorables observées in vitro avec les statines sont apparues indépendantes de l'effet de l'interféron, d'où la possibilité de combiner les effets, expliquent les chercheurs. Le potentiel anti-inflammatoire des statines est considérable. Il pourrait être utile en complément de l'interféron ou seul. Mais il reste à comprendre comment s'exerce cet effet anti-inflammatoire avant d'envisager leur prescription. »
SEP : les statines à l'essai in vitro
Publié le 07/10/2002
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Dr C. D.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7193
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