Urgence : comment peut-on bénéficier de traitements innovants, de thérapies ciblées, d’essais cliniques prometteurs, administrés per os sans une prise en charge globale et sécurisée du retour à domicile des personnes concernées ? On se gargarise du principe de précaution mais dans ce secteur, c’est « ignorance, silence et bouche cousue » ! Au début de ses traitements, le malade est hospitalisé quelques jours. Il est surveillé et accompagné. Lorsqu’il rentre chez lui, c’est le « système D ». Mesure-t-on bien les risques qu’il encourt ? Les effets secondaires de ces traitements sont des bombes à retardement. Il est urgent de sécuriser ce retour à domicile : information, coordination, vigilance… avec l’Inca nous devons établir un état des lieux territorial sur les questions : « Quels besoins vitaux » et « Qui fait quoi ? ».
Avec les ARS, il est indispensable de référencer les différentes structures impliquées dans l’aide à la personne et de mettre en place des plateformes téléphoniques pour centraliser et répondre aux besoins quotidiens et spécifiques des personnes traitées. Sans plus attendre, chacun, dans son domaine de compétence, doit sortir de son espace d’intervention pour penser collectif, dans l’intérêt du patient.
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