« Les médecins d'Ile-de-France nous font confiance », estime le Dr Bernard Huynh, président de l'URML, et il en veut pour preuve l'excellent taux de retour des questionnaires d'enquête que l'union fait parvenir à ses adhérents : plus de 20 %.
Constatant le développement des réseaux de médecins (23 actions soutenues en Ile-de-France par le Fonds d'aide à la qualité des soins pour un montant de 48 millions de francs en 2000, quelque 120 millions de francs demandés en 2001), l'union a voulu anticiper sur les besoins de sécurisation des communications entre praticiens en devenant la première autorité de certification du monde médical.
Première, car, pour le moment, la carte de professionnel de santé, la CPS 2 bis avec chiffrement, n'est pas encore disponible et le GIP-CPS n'est de fait pas encore autorité de certification.
Un audit au bout d'un an
En outre, le Dr Huynh rappelle qu'en Ile-de-France le taux de pénétration de la carte de professionnel de santé reste plus faible que sur l'ensemble du territoire (60,9 % au 10 septembre, contre 72,5 %, NDLR). La démarche de l'URML se veut, en outre, universelle, valable quels que soient le réseau et la solution de chiffrement. En partenariat avec un opérateur technique, la société Certplus, l'union devient Tiers de confiance, garant de l'émission et de la validité des clés de sécurisation des échanges. Lorsqu'un médecin veut chiffrer ses messages, il demande à l'union un certificat qui lui servira à authentifier ses envois. L'union gère l'annuaire des certificats qui garantissent la qualité des interlocuteurs : professionnel de santé (ou même patient autorisé dans le cadre de réseau de soins). Le système est d'ores et déjà opérationnel. Pour le moment, il va concerner les participants à des réseaux et les associations de FMC. Le coût pris en charge par l'union la première année devrait être ensuite à la charge des réseaux (un peu plus de 100 F par an et par médecin). L'URML espère délivrer 500 certificats d'ici à la fin de l'année, et procédera à un audit au bout d'un an.
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