Lors de la présentation jeudi du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2012), le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a eu des mots très durs pour les complémentaires santé.
Interrogé sur les initiatives de ces organismes après leur taxation (de 1,2 milliard d’euros) dans le cadre du plan de lutte contre les déficits, le ministre a répondu : « Aujourd’hui, si les mutuelles m’interpellent, c’est par leur silence et par leur absence. On était à deux doigts d’avoir un accord sur le secteur optionnel et non, on repousse la réunion. (...) Mais vous ne pouvez pas dire "on ne va pas faire le secteur optionnel parce qu’on est de mauvaise humeur". La mauvaise humeur et la santé des patients, ça ne pèse pas pareil ! »
Quant à la répercussion de la taxe sur les tarifs pratiqués par les mutuelles, le ministre a jugé qu’elle n’avait rien d’« automatique ». Citant l’exemple de la GMF, qui a fait savoir qu’elle ne procéderait pas à une hausse mécanique de ses contrats, Xavier Bertrand s’est interrogé : « Comment fait donc la GMF ? », ajoutant qu’il n’y avait pas « de caractère inéluctable » à une augmentation des cotisations des mutuelles.
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