« Ces questions sont toutes tirées du programme du SML depuis trois ans », indique le Dr Christian Jeambrun, président du syndicat, qui avertit que « tout sera rendu public, les réponses des candidats comme leurs éventuelles absences de réponse ».
Le document, qui sera envoyé lundi 19 mars, comprend dix questions. Elles portent notamment sur « la garantie de la pérennité d’une médecine libérale de proximité », sur les incitations à l’installation, les études, le développement professionnel continu (DPC), et la permanence des soins (PDS). Le SML pointe aussi du doigt les questions de rémunération. « Maintiendrez-vous le secteur II tel qu’il existe actuellement ou envisagez-vous son encadrement ? Et si vous choisissez cette voie, de quelle manière vous y engagerez-vous ? », questionne le SML qui interpelle aussi les candidats sur le serpent de mer du secteur optionnel. Le SML est prêt à négocier sur ces deux dossiers brûlants, précise Christian Jeambrun, « mais les pouvoirs publics voudraient que le secteur II bascule vers le secteur optionnel, alors que nous voulons surtout que ce soit le secteur I qui puisse accéder à ce secteur optionnel ». Le syndicat interroge enfin les candidats sur les médecins retraités actifs. « Êtes-vous prêt à créer un statut attractif pour ces médecins ? », leur demande-t-il.
Le SML prévient qu’il laissera dix jours aux candidats pour répondre. « Ensuite, notre conseil d’administration analysera les réponses, et nous publierons nos conclusions. » Voilà les candidats prévenus.
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