La sécheresse vaginale, caractérisée par une humidification physiologique insuffisante, est un phénomène, passager ou non, pouvant toucher toutes les femmes à un moment de leur vie. A la ménopause, la sécheresse vaginale est constante chez toutes les femmes avec des délais d'apparition variable.
Sujet tabou par excellence, il est souvent difficile de parler avec les patientes de la sécheresse vaginale, dont les causes sont mal connues et dont les conséquences sont une souffrance physique et psychologique pour une femme sur deux.
Pour mieux connaître la perception des femmes de ce sujet, une enquête lancée par KY et réalisée par téléphone par l'I nstitut de sondage Louis Harris auprès d'un échantillon de 1 009 femmes de 18 ans et plus, a été menée en janvier dernier.
44 % ont « osé » en parler à leur conjoint
Il apparaît que 68 % des femmes en ont entendu parler, par la presse féminine essentiellement (47 %), puis par leur médecin ou gynécologue (22 %). Pour celles qui en ont entendu parler, la principale cause évoquée est hormonale (grossesse, ménopause...), suivie par les problèmes psychologiques ou de stress, les infections vaginales, les traitements médicaux. Quant aux femmes directement concernées par l'affection (une sur six à un moment de leur vie, soit 17 %), 83 % d'entre elles prétendent en avoir parlé autour d'elles, à leurs médecins (surtout le gynécologue) et 44 % ont « osé » en parler à leur conjoint (56 % chez les moins de 40 ans).
Ces femmes qui ont parlé estiment, à 85 %, le sujet plus facile à aborder que les rapports sexuels, l'hygiène intime, l'incontinence, les MST...
Face au trouble, on constate que 21 % des femmes concernées ne se traitent pas, le jugeant passager ou mineur. Pour celles qui se sont traitées ou se traitent (64 %), le traitement local est le plus usité (lubrifiant vaginal). Les femmes ménopausées, les plus nombreuses à souffrir de la sécheresse vaginale (23 % d'entre elles, contre 17 % dans la population générale), abordent plus facilement le problème avec leur médecin, mais beaucoup moins avec leur conjoint. Elles se traitent beaucoup plus (72 % versus 64 %) et utilisent des soins locaux (lubrifiants), mais prennent aussi des traitements prescrits (THS...) pour 40 %.
Un vécu psychologique difficile
Les conséquences de la sécheresse vaginale sont importantes, avec une souffrance physique pour plus de 44 % des femmes, avec un vécu psychologique très difficile, ayant des répercussions importantes sur la vie du couple (dyspareunie, baisse de l'activité sexuelle de 83 % très marquée chez les femmes les plus jeunes). Au total, 57 % des femmes interrogées estiment que la sécheresse vaginale a été ou est la cause de graves problèmes au niveau du couple.
Pour le traitement, KY, un lubrifiant leader sur le marché américain et anglais, est désormais disponible en France. Discret, facile d'utilisation, sûr (utilisable avec les préservatifs), hypoallergénique, ce produit à base d'eau, existant sous deux formes (gel ou liquide), est vendu en pharmacie sans ordonnance. Son utilisation lors de sécheresse vaginale permet de rétablir l'harmonie sexuelle, d'éviter la vulnérabilité aux infections de la muqueuse vaginale, la rupture accidentelle du préservatif masculin.
Conférence de presse des Laboratoires Polivé.
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