L’AUTEUR NORVÉGIEN imagine un enfant de huit ans face à un monde d’adultes égoïstes et immatures. Que peut-il pour s’en sortir ? Un peu de Grand Guignol très bien joué. La pièce date de la fin des années quatre-vingt-dix. Elle a déjà été jouée deux fois en France.
Jim, 8 ans (interprété par Micha Lescot, très longue silhouette) est traîné par sa mère (Hélène Viaux) jusqu’à l’hôpital car il souffrirait de troubles de l’audition. Il n’entend pas son grand-père mort. Mais justement, est-il vraiment mort (Jean-Yves Chatelais) ou bien a-t-il des choses à cacher ? Le médecin (Éric Berger) a bien du mal, harcelé qu’il est au téléphone par sa femme en mal d’enfant, sur place par sa maîtresse (Isabelle Carré), l’infirmière. Tout finira dans le sang. Jim, muni d’un grand couteau, tue tout le monde…
Ce scénario de Grand Guignol ne s’embarrasse pas de vraisemblance. Les comédiens sont épatants. Jean-Michel Ribes se régale. Il y a quelque chose de très malsain dans ce que raconte Petter S.Rosenlund. Les adultes sont affreux, sales et méchants. Tordus. Frustrés. On espère que Jim fait un cauchemar. Et on applaudit sans réserve…
Théâtre du Rond-Point, salle Renaud-Barrault, à 21 heures du mardi au samedi, dimanche 15 heures Durée : 1 h 20 sans entracte. Jusqu’au 28 février (01.44.95.98.21) Texte publié aux Solitaires Intempestifs.
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