Lors des 31es Journées Annuelles de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (4-6 octobre 2011 Paris), la place du score FRAX dans la décision thérapeutique chez les sujets âgés a été abordée. La question du traitement antifracturaire ne se pose pas en cas de fracture majeure ou en cas de T-score <-3 (le traitement doit être mis en place) ou en cas de densité osseuse normale sans fracture (aucun traitement ne doit être mis en place). La situation est plus difficile en cas de fracture mineure, en présence d’un facteur de risque classique d’ostéoporose (FDR) ou de chute, quand le t-score est compris entre –3 et -1,5. « Dans ce cas, explique Hubert Blain, calculer le FRAX donne une idée du risque de fractures majeure et de hanche à 10 ans. Cependant ce risque doit prendre en compte les particularités du patient (espérance de vie et contexte), sous-estime le risque de fracture en cas d’antécédent de fractures multiples et en cas de chute majeure ». Les experts internationaux estiment le plus souvent qu’une personne doit être traitée si le FRAX pour la hanche est supérieur à 20% mais plutôt entre 30-35% chez les femmes de plus de 80 ans. Lorsqu’une DMO n’est pas réalisable, FRAX permet aussi d’approcher le risque de fracture à partir des facteurs de risque cliniques. Dans ce cas précis, les deux premiers facteurs prédicteurs de risque sont l’âge et les antécédents personnels de fracture ».
Score FRAX : quel intérêt chez le sujet âgé ?
Publié le 18/11/2011
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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