En l'absence de critères biologiques ou radiologiques pathognomoniques, le diagnostic de SPA est porté avec retard, 7 ans en moyenne. Or si on n'a pas jusqu'ici prouvé qu'un traitement précoce modifiait le devenir, la prise en charge spécifique rapide épargnerait bien des douleurs à ces patients souvent jeunes. Une douleur lombaire ou intercostale prise isolément est peu évocatrice, mais le devient si on retrouve la notion d'autres douleurs, surtout si elles sont nocturnes et soulagées par les AINS, d'antécédents familiaux de psoriasis, de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique. On cherche actuellement à développer des critères de diagnostic précoces et fiables ainsi que des outils de mesure de l'activité de la maladie, comme l'ASDAS (Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score) semblable au DAS dans la PR qui devrait être bientôt utilisable en pratique clinique.
Objectif qualité de vie
Les AINS sont au centre de la prise en charge, mais chez un certain nombre de patients cependant, leur échec peut faire discuter le recours aux anti-tnf dans les formes axiales, à la Salazopyrine ou au méthotrexate dans les arthrites périphériques puis aux anti-TNF en 3e intention. Ces derniers amènent très souvent une amélioration très nette voire une disparition des symptômes, avec une suppression du syndrome inflammatoire biologique, un amendement des lésions à l'IRM, mais paradoxalement les études n'ont pas mis en évidence de bénéfice significatif sur la progression des lésions radiologiques rachidiennes. Ces études ayant porté sur des SPA de plus de 10 ans d'évolution en moyenne, il est possible qu'un traitement plus précoce permette d'obtenir un effet plus marqué, mais ceci reste à valider.
Mercredi11Mars2009
9 h 30-11H-code A20
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