EN FRANCE, les rhumatismes inflammatoires touchent de 300 000 à 600 000 personnes. Parmi ces rhumatismes, la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante sont les affections les plus fréquentes. Autrefois source de handicaps sévères, elles sont aujourd'hui de plus en plus compatibles avec une vie sociale active.
Ces progrès sont attribuables aux nouveaux traitements susceptibles de ralentir, voire de stopper leur progression, aux progrès de la chirurgie orthopédique et à une meilleure prise en charge prenant en compte les capacités fonctionnelles des patients.
Le programme de formation du Medec leur consacre une journée d'amphi et des ateliers quotidiens.
Dans une optique de collaboration pragmatique entre médecins traitants et spécialistes, le rôle du médecin généraliste dans la filière de soins d'un patient atteint de polyarthrite rhumatoïde sera l'un des principaux thèmes.
Le médecin généraliste joue en effet un rôle déterminant dans l'approche diagnostique, le bilan initial et surtout le suivi des patients.
Approche pragmatique, conseils utiles permettront aux médecins généralistes de savoir reconnaître les signes d'alerte à surveiller, d'informer et de rassurer les patients sur les éventuels effets indésirables des traitements et de prendre rapidement les mesures adaptées en cas d'aggravation.
Une session spécifique sera réservée à la spondylarthrite ankylosante. Elle sera animée par deux orateurs de renom dans ce domaine, les Prs Philippe Goupille (Tours) et René-Marc Flipo (Lille).
Cette session débutera par une vue d'ensemble des spondylarthropathies : spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique, arthrites réactionnelles, manifestations articulaires associées à des maladies inflammatoires du tube digestif.
Elle se poursuivra avec un rappel historique sur la spondylarthrite ankylosante, les dernières données épidémiologiques sur cette pathologie avec les résultats de l'enquête de référence (Epirhum 2) et enfin le retentissement de cette maladie dans ses formes graves.
Dans un souci d'apporter des informations pratiques pour le médecin généraliste, une grande partie de cette session sera consacrée au diagnostic, souvent difficile, et apportera des réponses sur les principaux signes d'appel, les principaux pièges diagnostiques et les éléments clés du diagnostic positif.
La stratégie thérapeutique sera également abordée, incluant la physiokinésithérapie, la place des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des traitements de fond administrés par voie orale et l'arrivée des biothérapies.
Enfin, une dernière partie traitera des éléments de surveillance et de la place des différents intervenants, médecins généralistes, rhumatologues libéraux, rhumatologues hospitaliers, dans le réseau de soins.
Journée d'amphi « Rhumatismes inflammatoires : nouveaux traitements, nouveaux enjeux », parrainé par Wyeth, mardi 16 mars.
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