C'est dimanche que les électeurs français, et européens, devront choisir, pour six ans, leurs représentants au Parlement de Strasbourg. Un scrutin qui ne semble guère passionner les foules mais qui, pourtant, a son importance alors que dix nouveaux pays viennent de rejoindre l'Union européenne.
Dans le domaine de la santé et de la sécurité sanitaire, on l'a vu il y a quelques jours, les textes ont été nombreux lors de la précédente législature. Des textes qui demandent souvent des adaptations nationales, mais qui ont montré que l'Europe va prendre au fil des ans de plus en plus d'importance. Si l'on prend en considération les seuls textes votés par les députés européens concernant la législation pharmaceutique, on s'aperçoit qu'en réduisant la durée de protection des brevets des médicaments, l'Europe se prononce clairement en faveur du développement des médicaments génériques. Au moment même où la réforme de l'assurance-maladie du gouvernement Raffarin met l'accent sur ce point. Nul doute que sa tâche sera ainsi facilitée.
Même phénomène pour la sécurité sanitaire, domaine dans lequel s'est beaucoup investi le précédent Parlement, en encourageant notamment la coopération entre les divers Etats membres de l'Union européenne.
Certes, la santé et le social ne sont pas des sujets de fortes polémiques au niveau européen, notamment parce que tout ce qui concerne l'économie de la santé et la protection sociale ne sont pas de la compétence de l'Union européenne, de la Commission de Bruxelles, ou même du Parlement européen, malgré l'envie de certains députés de Strasbourg de s'en mêler.
A quelques heures du scrutin, « le Quotidien » a donné la parole aux deux grands partis français qui vont une nouvelle fois s'affronter dans les urnes : l'UMP et le Parti socialiste.
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