Les prix de l'institut Théramex, d'une valeur de 4 600 euros chacun, attribués chaque année à des membres du corps médical pour des travaux axés sur la santé de la femme, viennent d'être remis.
Le Pr Sureau, président du jury, a souligné « la grande qualité de tous les travaux proposés », témoignant du soutien de l'institut Théramex à tout ce qui peut concourir à l'amélioration de la santé de la femme dans différents domaines thérapeutiques (gynécologie, obstétrique, endocrinologie, dermatologie...).
Cette année ont été décernés trois prix plus un prix spécial pour un ouvrage portant sur un problème d'éthique.
Le Dr V. Houffin-Debarge (Lille) est récompensé pour un travail expérimental sur le fœtus bovin, aux fortes implications cliniques et thérapeutiques : « Les effets des cathécholamines sur la circulation pulmonaire périnatale ». Il apparaît que « la noradrénaline, très augmentée à la naissance, joue un rôle important, sous-estimé, dans la régulation de la circulation pulmonaire durant la période périnatale, notamment à la naissance ».
Pour des travaux sur « L'approche de l'effet tocolytique d'un inhibiteur de la cyclooxygénase 2, le rofecoxib, seul et en association sur le myomètre de rate gestante in vitro », le Dr M. Doret (Lyon) a également été récompensée.
Le Dr S. Alran (Paris) a été primée pour une thèse originale d'actualité, intitulée « L'accouchement à terme dans 9 maternités européennes à l'aube du IIIe millénaire ». Il ressort une convergence vers la médicalisation de l'accouchement, et un taux relativement faible de mortalité maternelle et périnatale, partout inférieure à 20 pour 1 000.
Enfin, le Dr M. Grassin a reçu un prix spécial de l'institut Théramex pour son ouvrage « Le nouveau-né et la mort » (éditions Desclée de Brouwer). Ce livre, centré sur le problème de la réanimation néonatale, analyse à la fois les concepts théoriques et les contraintes pratiques, humaines, médicales. Cet ouvrage, dont certains passages ont été repris par le comité d'éthique, conduit également à des réflexions générales sur la pratique de la médecine, « sur l'application des principes et la prise en considération des très nombreux facteurs concrets et humains, sur la signification réelle de l'acte médical, et, au-delà, la reconnaissance que le droit n'est pas plus fondateur de l'éthique que l'éthique ne l'est du droit ».
Paris, remise des prix de l'institut Théramex.
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