Ceux qui n'attendent rien de l'avenir sont à risque de mort prématurée, selon une étude américaine publiée dans le numéro de mai de « Psychosomatic Medicine ». Le Dr Stephen L. Stern, psychiatre à l'université du Texas, à San Antonio, et son équipe ont interrogé 800 Américains âgés. A la question « Avez-vous de l'espoir pour le futur ? », près de 10 % ont répondu « non » et ont été classés comme « sans espoir ». Et dans les 3 à 7 ans qui ont suivi, 29 % des sans-espoir sont morts contre 11 % des autres.
Bien sûr, mesurer l'espoir par une seule question ne permet pas de tirer des conclusions définitives de cette étude, subventionnée par l'Institut national sur le vieillissement. Mais cela pousse à entreprendre d'autres recherches pour explorer les mécanismes en cause. L'absence d'espoir entraîne-t-elle des modifications biochimiques ou neurologiques ? Ou bien est-ce tout simplement que les personnes pessimistes et qui n'attendent rien ont moins de comportements sains (bien manger, faire de l'exercice, suivre les recommandations du médecin, prendre ses médicaments...) ?
Sans espoir, on meurt plus tôt
Publié le 29/05/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6926
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