Les pistes ouvertes par Olivier Brandicourt, à la tête de Sanofi lors de sa présentation de sa stratégie en novembre dernier trouvent une application sur le terrain. Le leader français cède son activité santé animale à Boehringer Ingelheim pour 11,4 milliards d’euros. En échange il acquiert le pôle grand public pour 6,7 milliards d’euros. L’opération lui permet de se hisser au premier rang mondial avec une part de marché de 4,7 % et coiffe sur le fil Bayer (4,6 %). Sanofi met ainsi la main sur Lysopaïne® indiqué en cas de pharyngite, Duloclax (constipation passagère) et Pharmaton (Vitamines). Une soulte de 4,7 milliards d’euros sera versée par le laboratoire allemand pour équilibrer l’échange.
Quant à Boehringer Ingelheim, il pointera désormais au second rang mondial en médecine vétérinaire grâce à l’acquisition de Merial, la filiale de Sanofi, juste derrière Zoetis, premier du marché et issu de Pfizer. Dans l’accord en vue, Boehringer Ingelheim s’engage à maintenir les centres de recherche & développement et de production à Lyon. Mais l’engagement serait pris pour deux ans seulement.
À ce stade, les contrats ne sont pas signés. Sanofi a simplement annoncé être entré en négociation exclusive avec Boehringer Ingelheim.
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