Sanofi-Aventis a bouclé cette fois définitivement l’acquisition de Genzyme. La biotech américaine devient une filiale à 100 % du groupe français. Le laboratoire avait d’abord acquis 84,6 % des actions de l’entreprise installée dans le Massachusetts. La réouverture comme prévu, de son offre publique d’échange lui a permis de monter à 89,4 %. La frime française a enfin exercé une option qui lui permet en fait de détenir plus de 90 % des titres.
« C’est un nouveau commencement pour Genzyme, mais encore plus pour Sanofi. Le plus difficile sera d’insuffler la culture de Genzyme, centrée sur le patient, au sein de Sanofi. Le vrai défi consiste à faire en sorte que 10 000 personnes en influencent 100 000 », a assuré Chris Viehbacher, directeur de Sanofi lors de sa rencontre avec les salariés de Genzyme aux États-Unis, qui s’inquiétaient des conséquences de cette fusion.
Selon le quotidien économique « Les Échos », le directeur général de Sanofi, sur les conseils d’Elias Zerhouni, le nouveau responsable de la recherche pour l’ensemble du groupe, aurait décidé de reprendre les recherches sur trois projets de Genzyme qui avaient été gelés : il s’agit du traitement de la maladie de Niemann-Pick, une pathologie rare qui affecte 6 000 patients dans le monde, des nouvelles études sur Synvisc I, un produit de biochirurgie pour les problèmes de hanche, et de la molécule AAV2-sFLT01 contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
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