Le Dr Marc Giroud, président de SUdF (SAMU-Urgences de France), est très remonté contre certaines ARS qui, dans leur plan stratégique régional de santé (PSRS), montrent selon lui leur méconnaissance de la problématique des services d’urgence. Le PSRS de l’ARS d’Île-de-France précise ainsi qu’« il revient à l’ARS de réunir les conditions donnant au dispositif de PDS ambulatoire toute sa place, l’objectif étant de diminuer le recours aux urgences ».
« C’est prendre le problème à l’envers », regrette Marc Giroud pour qui « les ARS veulent régler le problème en agissant sur le robinet plutôt que sur l’évacuation ». Pour le patron de SUdF, l’engorgement des services d’urgences ne se réglera pas en empêchant les patients relevant de la PDS d’y accéder, car ce ne sont pas eux qui les embolisent. Pour lui, le vrai problème, c’est de trouver des lits d’aval pour les patients relevant réellement des urgences. « Le souci, c’est l’organisation des urgences dans l’hôpital », renchérit le Dr François Braun, chef du service des urgences à l’hôpital Bon-Secours de Metz. Une des solutions, selon lui, serait de créer dans les hôpitaux des postes de « gestionnaires de lits, car ça ne doit plus être le problème des urgentistes de gérer cette question ».
SUdF milite pour l’organisation d’Assises des urgences pour faire le point sur ce dossier.
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