Le tribunal administratif d'Orléans, saisi par cinq médecins grévistes du SAMU 45 (Loiret) qui avaient été réquisitionnés par le centre hospitalier régional (CHR) d'Orléans, a ordonné à celui-ci de trouver une solution pour concilier droit de grève et continuité du service.
Statuant en référé, le tribunal a ordonné que le service minimal au sein du SAMU 45 et du SMUR de Pithiviers soit assuré « en priorité par les médecins habilités à exercer la fonction de médecins urgentistes ne se déclarant pas en état de grève ».
Le CHR d'Orléans, qui emploie un total d'environ 240 médecins, va devoir refaire ses tableaux de service.
Le SAMU 45 emploie 16 médecins, soit deux de plus qu'il y a cinq ans. Or, les grévistes, qui ont entamé leur mouvement lundi, estiment que leur charge de travail a doublé depuis cinq ans et nécessite des effectifs plus importants.
Les médecins grévistes affirment également qu'ils sont tenus à cinq gardes par mois alors qu'ils en accomplissent au moins dix depuis plusieurs mois.
SAMU du Loiret : un tribunal donne raison aux grévistes
Publié le 13/12/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7031
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