«Les centres de consommation de drogues à moindres risques constituent un outill d’amélioration sanitaire et social des usagers de drogue les plus désocialisés et les plus précaires». Vendredi 24 septembre, les élus de communes urbaines dont Paris, Lille, Le Havre, Marseille ou encore Saint Denis ont réaffirmé ce point de vue, à l’occasion de la Journée nationale de restitution sur les «salles de shoot», organisée par l’association «Elus, Santé Publique et Territoires». Après la polémique de cet été, ils encouragent donc l’Etat à ouvrir, à titre expérimental, des «salles de shoot», lieux permettant aux toxicomanes les plus dépendants et les marginalisés de pouvoir consommer la drogue de manière encadrée, dans plusieurs villes françaises. Le groupe d’élus a, pendant près d’un an, mené un séminaire d’expertise sur le sujet, en étudiant notamment l’expérience de deux villes étrangères: Bilbao et Genève. Malgré l’opposition de Matignon et d’Etienne Apaire, Président de la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la toxicomanie), qui -à l’inverse de Roselyne Bachelot- ont jugé ce projet «ni utile, ni souhaitable», les élus d’ESPT entendent faire avancer la question hors des oppositions Droite/Gauche, mais dans un esprit «de pédagogie et de sérénité afin de rassembler la société». D’ailleurs, l’opinion et les professionnels de Santé ont évolué en ce sens depuis l’ouverture du débat, veut croire le socialiste Jean-Marie Le Guen. Au départ réticents, ils seraient aujourd’hui plutôt favorables à une expérimentation, assure le député parisien.
Salles de shoot: les élus locaux se mobilisent
Publié le 24/09/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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