Comme l’indique sa belle affiche, la thématique de la saison prochaine de l’Opéra de Paris sera la mer avec trois opéras de voyage : « les Troyens » de Berlioz dans la production d’Herbert Wernicke, venue du Festival de Salzbourg (Deborah Polaski, Jon Villars) en octobre et novembre, « Idomeneo » de Mozart mis en scène par Luc Bondy et dirigée par Thomas Hengelbrock (Ramon Vargas, Joyce Di Donato, Mireille Delunsch) en novembre et décembre et « Simon Boccanegra » de Verdi, dirigé par James Conlon en avril. Reprises du « Così fan Tutte » de Chéreau, des « Contes d’Hoffmann » avec Rolando Villazón, du « Don Giovanni » de Haneke, de « la Clemenza di Tito », du « Lohengrin » de Carsen (direction Gergiev), du « Rosenkavalier » de Wernicke, de « l’Amour des trois oranges » de Deflo, de « Lucia di Lammermoor » de Serban avec Natalie Dessay et Ludovic Tézier et de « Salomé » de Lev Dodin.
Parmi les autres nouvelles productions, « le Château de Barbe-Bleue » de Bartók, le retour de « la Juive » de Halévy (absente depuis soixante-dix ans au répertoire), mise en scène par Pierre Audy avec Neil Schicoff et Chris Merritt alternant dans le rôle d’Eléazar et Anna Catarina Antoniacci dans Rachel, « Louise » de Charpentier mise en scène d’André Engel avec Mireille Delunsch et Paul Groves (et à Bastille…), « l’Affaire Makropoulos » de Janácek avec Angela Denoke, création de « Da gelo a gelo » de Salvatore Sciarrino (né en 1947) mis en scène par Trisha Brown, et deux Verdi : « Un Bal masqué », dirigé par Semyon Bychkov, mis en scène par Deflo avec Marcelo Alvarez, Angela Brown et Ludovic Tézier et « la Traviata », mise en scène par Christoph Marthaler avec Christine Schäfer, Jonas Kaufmann et José Van Dam.
On notera que Sylvain Cambreling, dont la direction des opéras de Mozart a été unanimement contestée cette saison, sera à nouveau très présent dans cette saison notamment dans cette « Traviata », « Louise » et « les Troyens » et un concert consacré à Mozart en septembre.
Le Ballet ronronnera toujours avec peu de nouveautés si ce n’est une création de Thierry Malandain, « l’envol d’Icare », sur une musique de Schnittke, et une de Benjamin Millepied sur une musique de Philipp Glass, ainsi que l’entrée au répertoire de « Proust ou les intermittences du coeur » de Roland Petit (1974) et de « la Fille mal gardée » dans la chorégraphie de Frederick Ashton.
Opéra de Paris : 0.892.89.90.90 et www.operadeparis.fr
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