Qui l'eût cru ? La désertification médicale devient ce 11 février le ressort scénaristique d'une comédie bien franchouillarde*.
« Un village presque parfait », sur les écrans ce mercredi, raconte en effet l'histoire du petit village imaginaire de Saint-Loin-la-Mauderne, à la recherche désespérée d'un médecin généraliste, le dernier de cette espèce dans le coin ayant pris sa retraite depuis plus de cinq ans.
Réalisé par Stéphane Meunier (auteur du documentaire « les Yeux dans les bleus », après la Coupe du monde de football de 1998), le film enrobe un petit peu l'affaire : ne pas avoir de médecin est presque secondaire pour Saint-Loin-la-Mauderne qui périclite dans tous les registres. Dernier espoir de ses 120 habitants : relancer l'usine de fumage de saumon. Une opération qui ne sera possible, les assurances l'exigent, que si un médecin s'installe à demeure dans la commune. Dès lors, emmené par son maire (Didier Bourdon), le village va tout faire – mais vraiment tout – pour convaincre le très parisien Dr Maxime Meyer (Lorànt Deutsch) de devenir « leur » médecin.
* En fait, il s'agit d'un remake très fidèle d'un film... québécois, « la Grande Séduction » (2003), comme quoi la désertification médicale devient un thème universel...
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