L ES sages-femmes sont ressorties de leur dernière réunion avec Bernard Kouchner, satisfaites des engagements du ministre délégué à la Santé et du calendrier attenant.
« Nous avons eu affaire à une oreille attentive, nous avons travaillé dans un climat d'ouverture. Bernard Kouchner a pris des engagements précis et déclaré que la profession de sages-femmes doit s'affirmer à tous les niveaux », a déclaré à l'AFP Sylvie Labéribe, membre de la délégation.
Concernant le statut, le ministre doit leur annoncer avant le 22 mai un calendrier « pour en parler ».
La question du recrutement des élèves sages-femmes par la première année de médecine (PCEM1) a été largement débroussaillée : « les dossiers de 9 à 10 écoles seront prêts d'ici le 9 mai, et 4 ou 5 autres pour le 12 juin, ce qui donnerait 15 à 18 établissements (sur 30 écoles de sages-femmes) concernées », selon Sylvie Labéribe.
« Le ministre s'est engagé à rencontrer personnellement les doyens et directeurs d'université, à l'origine du blocage, pour les convaincre de l'utilité de ce mode de recrutement », a-t-elle ajouté.
Pour les maïeuticiennes exerçant en libéral, Bernard Kouchner s'est engagé « à ce que les négociations sur les tarifications des actes médicaux reprennent le 10 mai ».
Point chaud des négociations, les sages-femmes du public ont moins « reçu ».
« La question de l'indemnité de responsabilité médicale sera étudiée au sein d'un groupe de travail », a indiqué Sylvie Labéribe.
Le ministre a cependant été ferme sur la question des salaires affirmant que ces « discussions ne peuvent se passer qu'avec les syndicats », tant dans le privé que dans le public via le protocole du 14 mars.
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