Il y a beaucoup moins d'avortements en Russie aujourd'hui qu'au début de la dernière décennie. Ce, essentiellement, grâce au recours aux contraceptifs, encouragés par l'Etat. Les médecins russes ont pratiqué 2,14 millions d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) en 2000, contre plus de 3 millions en 1991. Pourtant, le coût de la pilule, de l'ordre de 150-200 roubles par mois, soit le dixième environ du salaire mensuel moyen, en limite l'usage. L'avortement, en revanche, est gratuit dans les hôpitaux publics (1 500 roubles dans le privé). La législation russe sur l'IVG reste l'une des plus libérales au monde, permettant à toute femme de subir une intervention jusqu'à 22 semaines après la conception et, en cas de graves problèmes de santé, jusqu'au terme de la grossesse.
Parallèlement, le taux de natalité a baissé, lui aussi, passant de 9,3 à 8,3 pour 1 000. A l'époque soviétique, l'IVG était le moyen essentiel de contrôle des naissances, la pilule contraceptive étant considérée comme dangereuse pour la santé.
Russie : plus de pilules, moins d'IVG
Publié le 05/02/2002
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7060
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