Après la publication tardive de décrets assouplissant les conditions de la réduction du temps de travail (RTT) des médecins hospitaliers (« le Quotidien » du 15 octobre), la Coordination médicale hospitalière (CMH) estime que l'hôpital n'a eu les moyens de mettre en oeuvre ni la RTT de ses praticiens, ni l'intégration de la garde dans leur temps de travail.
Rappelant que les textes qui viennent de paraître au « J. O. » ont été accompagnés de la création de 1 000 postes médicaux en 2002 et de 1 000 autres postes en 2003, la CMH fait de rapides calculs : « L'évaluation de besoins médicaux dans les hôpitaux publics pour tenir compte de la mise en place de la RTT de la directive européenne [sur la garde, NDLR] du développement des spécialités émergentes (gériatrie, urgences) est d'environ 7 000 équivalents plein-temps. » Sur le papier, il manque donc quelque 5 000 postes. Dans la réalité, c'est encore pire, puisque « les financements correspondants » aux créations de postes sont utilisés à d'autres fins par les établissements, la plupart du temps pour renflouer leurs caisses, accuse la CMH. Peu reluisante, la situation s'aggrave encore avec la RTT des personnels qui « se borne le plus souvent à une accélération des tâches qui diminuent le temps passé auprès des patients, augmentent le stress et détruisent les organisations ».
RTT à l'hôpital : le compte n'y est pas, selon la CMH
Publié le 20/10/2003
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7408
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