Quelque 2 050 hépato-gastroentérologues ont perçu en juin une prime moyenne de 2 000 euros au titre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) pour 2013.
Ils touchent pour la première fois en année pleine les dividendes du système de paiement à la performance instauré en 2012 chez les généralistes et étendu l’année suivante aux cardiologues et à leur spécialité.
La prime a été calculée en fonction des résultats des praticiens sur douze indicateurs (550 points au total, soit une rémunération maximale de 3 850 euros pour un gastroentérologue qui remplirait tous ses objectifs).
Quatre items étaient consacrés à l’organisation du cabinet (tenue du dossier médical informatisé, utilisation d’un logiciel d’aide à la prescription, télétransmission, affichage des horaires dans le cabinet).
Huit autres portaient sur des objectifs de santé publique (surveillance par imagerie et par dosage biologique du cancer colorectal, suivi biologique des maladies inflammatoires chroniques, surveillance après exérèse de polype, contrôle par test respiratoire à l’urée marquée après traitement d’éradication de Helicobacter pylori) dont deux étaient déclaratifs (transmission de résultats au médecin traitant et délai de contrôle coloscopique après polypectomie par coloscopie).
Résultat encourageant pour le SYNMAD
Un quart des gastroentérologues a touché au moins 2 400 euros, précise le Syndicat national des médecins spécialistes de l’appareil digestif (SYNMAD).
« Les résultats de cette première année sont très encourageants et confortent la pertinence de la quasi-totalité des indicateurs choisis », souligne le SYNMAD.
Selon les chiffres de l’Assurance-maladie, le bonus moyen de la ROSP 2013 a représenté 1 082 euros pour l’ensemble des spécialistes concernés dans leur très grande majorité par le seul volet organisation du cabinet (1 917 euros pour les quelque 4 000 cardiologues libéraux).
La ROSP a apporté un complément de revenu moyen de 5 774 euros par généraliste.
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