« Que d’énergie dépensée pour ce maigre résultat ! ». La Fédération des médecins de France Union Spécialiste (FMF US) déplore les montants moyens de la prime reçue par les médecins spécialistes libéraux au titre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) en 2013.
Selon les chiffres définitifs communiqués par l’assurance-maladie aux syndicats en commission paritaire nationale (CPN), le bonus moyen représente 1 082 euros pour l’ensemble des spécialistes concernés dans leur très grande majorité par le seul volet organisation du cabinet (dont 1 917 euros pour les quelque 4 000 cardiologues libéraux et « un montant similaire » pour les gastro-entérologues, précise la FMF).
La lente extension aux autres spécialités
Ces éléments confirment les chiffres estimés déjà dévoilés mi-avril par l’assurance-maladie pour les spécialistes. La ROSP a apporté un complément de revenu moyen de 4 000 euros à plus de 85 000 médecins libéraux (toutes spécialités confondues) et une prime de 5 774 euros par généraliste.
« Il aurait été plus simple de revaloriser la CS bloquée depuis 2004 », s’agace la FMF US qui dénonce ce gel tarifaire durable de l’acte de base et la non prise en compte de l’évolution du coût de la pratique.
Le syndicat ironise enfin sur le rythme d’extension de la ROSP chez les praticiens spécialistes.
« Avec 22 autres spécialités encore à traiter, et à raison de deux validées par an, dans 11 ans le travail aura fini d’être commencé, relève la FMF US. On parle d’efficience de nos actes, peut-on parler d’efficience des caisses pour la ROSP des médecins spécialistes ? ».
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