Quand on évoque les grands flûtistes français, viennent naturellement à l’esprit les noms de Jean-Pierre Rampal et Roger Bourdin. Mais si le premier se cantonna essentiellement au répertoire classique, le deuxième, artiste hors normes, se révéla un homme-orchestre d’exception. S’affranchissant de toutes les frontières, toujours entre deux arts, Bourdin pouvait passer de Bach et Mozart à Duke Ellington et Cole Porter avec la même suprême élégance. Improvisateur né, il démontrait qu’il n’y avait pas de musique lourde ou légère mais seulement de la bonne musique. « J’ai tout fait, C’est la chance de ma vie, mon équilibre et ma joie de vivre », aimait à répéter ce génial improvisateur, comme en atteste son inoubliable solo sur « Il est cinq heures, Paris s’éveille » de Jacques Dutronc. Avec ce double album qui offre un éblouissant florilège de son art, voilà enfin l’occasion de redécouvrir ce flûtiste d’une infinie variété.
Musique
Roger Bourdin ou la flûte enchantée
Publié le 15/02/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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